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Dans la nuit ouatée, Parvati colle sur les murs des villes des personnages à têtes d'oiseaux.

A échelle humaine, ces êtres oniriques arpentent l'espace urbain, s'installent sur les bancs, s'appuient contre un réverbère. De leur chair et de leur plumes émergent des branchages, des feuilles, des fleurs en clairs obscurs. Comme si dans leurs veines coulait la sève. Bien que singulièrement poétiques, ces passants hybrides sont quelque peu dérangeants. Parvati a toujours été fascinée par la relation qui existe entre le beau – au sens philosophique – et l'étrange.

Préalablement peints en atelier à l'encre de chine et à la caséine puis minutieusement découpés, ces collages urbains deviennent une parenthèse dans le quotidien des citadins, une invitation vers le songe.

Établissant un parallèle entre migrants et oiseaux migrateurs, Parvati cherche par son travail in situ à offrir une place symbolique aux humains qui viennent chercher asile dans notre pays. Sous ses pinceaux ils deviennent passants parmi les passants, anonymes intégrés dans la rue, la ville, la société. Accueillis, enfin.

L'omniprésence végétale est un écho à la forêt qui l'a vue naître, l'Amazonie.

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Née au milieu des années 80 en Guyane française, Parvati est la fille d'un père indien musicien et d'une mère française horticultrice. Elle arrive en France métropolitaine à 6 ans, ses premiers souvenirs emplis de l'immensité de la forêt équatoriale et déjà passionnée par le dessin.

Adolescente, elle se découvre une forte connivence avec les Surréalistes, est fortement marquée par la peinture de la Renaissance italienne et fait la rencontre du Street Art. Elle commence des études en développement durable mais retourne rapidement à la peinture.

Elle peint sa première fresque en 2014. Le geste démultiplié, la relation au support, l'œuvre proposée à la ville et à ses habitants : le coup de foudre pour les murs est immédiat. Depuis lors, elle n'a cessé d'expérimenter dans la rue, entre collage urbain, pinceaux et aérosols.

Son travail d'atelier est un reflet de sa pratique du Street Art: ses oiseaux anthropomorphes sont peints à l'encre, à l'acrylique et à l'aérosol. Ils naissent sur des fonds altérés, vieillis, souvent ornés de motifs au pochoir inspirés de l'art traditionnel de l'Inde du Sud. Ces fonds ont leur importance: il s’agit de recréer le mur idéal, l'écrin qui accueillera la présence de ses migrateurs.

 

Représenté par la galerie Le Lavo//Matik à Paris, on peut également croiser régulièrement ses oiseaux dans d'autres galeries à Paris et Lyon. Nommé parmi les 10 Street Artistes français à suivre en 2019 par Guillaume Servos, ses peintures ont été exposées au Salon International d'Art Urbain DISTRICT 13.
Parvati sera à l'affiche d'un Solo Show au Lavo//Matik du 28 février au 14 mars 2020.

Chalon sur saône graffiti graffeur 

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